Quand la relation banquier client vire à une forme de violence psychologique.
Avoir une banque nous sommes aujourd’hui obligés d’en avoir une (pour gérer son quotidien, domicilier ses revenus, etc). Dans un monde idéal cette relation entre le client et son établissement financier devrait ressembler à un partenariat qui devrait entretenir une égalité entre le client et l’institution bancaire.
Mais ça, hélas, c’est dans un monde idéasl dont nous sommes bien loin aujourd’hui, en effet aujourd’hui, le seul àoment dans lequel vous pouvez traiter à égalité avec votre banquier, c’est avant d’avoir des engagements envers lui. Dès que vous avez des encours (découverts, crédit conso, crédit immobilier) auprès de votre banque cela metc fin à toute forme d’égalité vous devenez à ce moment redevable envers votre banque.
À ce moment là vous tombez sous la domination de votre banquier, vous devenez au moindre accident de la vie qui est, hélas, très et trop souvent l’origine d’une spirale qui peut devenir une véritable descente aux enfers. Je vais pour imager le comportement de la banque vous citer en partie l’article de Mme POTIER assistante sociale qui était bénévole dans une association qui traitait les litiges bancaires comme nous le faisons aujourd’hui chez BIR (malheureusement à la tête de cette association il y avait un élément nauséabond, certains n’auront aucun mal à comprendre)
« L’emprise du système bancaire : il harcèle ses clients comme un mari violent. Ce système agit dans l’illégalité, les banquiers eux-mêmes en sont victimes. Plus on est nombreux à le dire, moins le harcèlement pourra continuer. Comme pour un violeur de femmes : une fois démasqué, il change immédiatement de quartier.
Mais à la différence de la violence physique, l’emprise bancaire est au départ inconsciente, sournoise : « Chacun est obligé d’avoir un compte en banque. Dès le départ, le banquier est en position de force. Alors qu’en fait, c’est la banque qui a besoin du client et le banquier n’est plus qu’un commercial. Mais il est censé respecter les droits et devoirs du contrat, notamment de conseil, de mise en garde… Alors, quand arrivent les incidents de paiement, frais bancaires excessifs et harcèlement bancaire, refus de découvert, etc., les victimes des banques ne se rendent pas compte qu’elles sont dans leur droit. Elles culpabilisent, perdent confiance, sont anéanties. Ça prend la forme d’un courrier facturé, d’un coup de fil humiliant du banquier. Qui ensuite vous fait sentir coupable. Puis se présente en sauveur en vous détaillant sa solution, celle qui vous endette et vous rend encore plus dépendant. Mensonge pervers. » Ingrid Pottier compare l’emprisee psychologique du harcèlement bancaire au cycle de la violence conjugale : « Dénoncer la violence conjugale est un combat quotidien pour l’État et les travailleurs sociaux… eh bien, la banque use de la même violence par les mots et la pression financière.
Quand le Banquier Joue au Mari Violent
Comme la violence conjugale. Les conséquences jusqu’au suicide apparentent en effet cette violence bancaire à la violence conjugale. Elle est précisément définie par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), qui gère depuis vingt-trois ans le numéro d’appel 3919 pour aider les victimes :
La violence conjugale est, dans une relation privée ou privilégiée, une atteinte volontaire à l’intégrité de l’autre, une emprise, un conditionnement dont il est difficile de sortir lorsqu’on est une des victimes (compte bancaire obligatoire). C’est un abus de pouvoir dans une relation privée ou privilégiée où l’un des partenaires utilise un rapport de forces pour contrôler l’autre (décisions du banquier dont dépend notre argent).
La violence conjugale bénéficie du secret du privé (bureau feutré), ce qui permet aux auteurs d’asseoir leur contrôle dans l’impunité (aucun banquier condamné pour ses clients poussés à la faillite et au suicide).
La violence conjugale est caractérisée par le déséquilibre des rapports de pouvoir entre les deux protagonistes. Contre la violence conjugale, le gouvernement finance des campagnes nationales pour libérer la parole et orienter les victimes vers les professionnels. Mais pour les violences exercées par le système bancaire, qui fait des milliers de victimes quotidiennes, comme le suicide et la destruction familiale.
Dans un souci de gestion global de ces situations dramatiques pour de trop nombreuses familles il est nécessaire de se renseigner au plus tôt ne pas vous laisser ronger par ces difficultés. Personne n’est à l’abri. La peur doit changer de camps.
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