Chaque jour en France, trois personnes se donnent la mort parce qu’elles n’arrivent plus à rembourser leurs prêts. Claudine est l’une de ces victimes. Une mère de quatre enfants se suicide, dépassée par une dette de plus de 200 000 euros, après avoir contracté vingt-sept crédits différents en seulement trois ans. Dans une société d’abondance (et de surconsommation) où la tentation est omniprésente, les organismes de crédit, mais aussi la grande distribution, recourent à des techniques toujours plus subtiles pour attirer les consommateurs dans le piège des emprunts faciles. En 2010, la loi Lagarde visait à protéger les emprunteurs en encadrant notamment les crédits revolving, ces prêts renouvelables à taux très élevés, présents dans 90 % des cas d’endettement. Mais les publicités agressives et les pratiques mensongères. La loi Lagarde n’impose pas de vérifier la solvabilité pour les crédits de moins de 3000€. Devant ce taux d’endettement les familles plongent dans les découverts, les banques se servant en multitude de frais d’intervention, de rejets…
Les professionnels également touchés de plein fouet
L’histoire de ce commerçant de l’Orne est symbolique et sans son courage ( cet homme est actuellement en grève de la faim devant sa banque) le suicide pourrait être la finalité. Une fois encore en cause un contrat trompeur vendu par son crédit mutuel…( La banque qui appartient ruine ses clients) cette histoire peut pourtant mettre dans la précarité l’entrepreneur et sa famille comme celles de l’ensemble de ses salariés.
Au delà des suicides il y’a également un impact et nombre de dommages collatéraux, éclatements familliaux, dépressions … Devons nous continuer de fermer les yeux ?
Les pouvoirs publics n’ont ils pas le devoir d’agir ? Il y’a dans notre pays 3 fois plus de suicides que de morts sur les routes !!! Bon nombre de ces suicides le sont pour raisons financières. A quand des mesures sur les abus bancaires ? Combien de commerçants, artisans, Agriculteurs, simples particuliers devrons nous enterrer avant une prise de conscience des élus ?
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