L’histoire d’Estelle est un symbole de ces banques n’ayant aucun scrupule à pousser des familles à bout.
En combat judiciaire depuis de nombreuses années la banque d’Estelle CAUVIN à savoir le crédit mutuel (vous savez la banque qui appartient à ses clients… Il paraît que cela change tout…)
Le crédit mutuel a sollicité la vente de l’hôtel et obtenu cette vente sur adjudication. Cette vente a étée actée malgré des procédures toujours en cours.
Pourtant la veille de l’audience un journaliste publie sur le site de mediapart un article sur cette histoire.
Le lendemain l’article est tout bonnement supprimé.
Vous le trouverez copié collé dessous.
Jusqu’où va l’influence des banques ? La question mérite d être posée.
Quand l’Etat se défoule sur les plus faibles… (2)
Depuis que nous couvrons les dysfonctionnements judiciaires dans les Tribunaux de Commerce, on nous demande de donner des exemples. En voici le deuxième.
(KL) – Cette fois, ça se passe dans la belle petite ville d’Honfleur, destination touristique par excellence. Dans cette ville, Estelle Cauvin a eu la bonne idée d’acheter un hôtel-restaurant du nom de « Belvédère ». Mais rapidement, il s’est avéré que cet hôtel-restaurant n’était pas aux normes. Par conséquent, elle n’a pas pu exploiter l’affaire et s’est retrouvée en cessation de paiement. Si le Tribunal de Grande Instance à Caen a condamné l’ancienne propriétaire à lui verser près de 400 000 € pour le préjudice subi, la machine à broyer les petits entrepreneurs était déjà enclenchée – du redressement, on passe à la liquidation judiciaire et demain, le 24 Octobre 2019, son bien est censé faire l’objet d’une « vente forcée ». Fin de l’histoire? Non, car il y a beaucoup de questions qui découlent de cette procédure.
La valeur du « Belvédère » à Honfleur est estimée entre 650 000 et 820 000 € – mais la vente forcée à été fixée à 80 000 €, donc 10 fois moins de sa valeur réelle. Pire, un ami d’Estelle Cauvin s’est déclaré prêt à assumer la totalité de la dette auprès d’une banque locale, ce qui théoriquement devrait arrêter cette procédure en cours, et les choses pourraient reprendre leur cours normal. Mais, comme dit plus haut, la machine est déjà enclenchée ; et on a du mal à comprendre pourquoi le service contentieux de cette banque, après avoir, dans un premier temps, accepté ce remboursement intégral de la dette d’Estelle Cauvin pour mettre un terme à cette procédure, s’est subitement rétracté pour que cette vente forcée puisse avoir lieu.
A qui profite cette vente forcée ? Qui a intérêt à faire en sorte qu’Estelle Cauvin ne puisse plus se relancer avec son affaire et ce, à un moment où l’intégralité de sa dette pourrait être remboursée ?
On pourrait s’imaginer que le « Belvédère » ait attiré les convoitises d’autres acteurs de ce dossier – car l’acheteur qui pourra acquérir le « Belvédère » le 24 octobre 2019 pour une « bouchée de pain » a certainement déjà des plans concrets pour ce qu’il entend faire de cet hôtel-restaurant et de son charmant jardin avec une superbe terrasse.
Il conviendra de regarder de près qui se portera acheteur de cette vente forcée totalement superflue (pour rappel : elle serait en mesure de rembourser l’intégralité de sa dette ayant déclenché cette vente forcée) et ce qu’il en fera. Est-ce que le « Belvédère » sera revendu à d’autres investisseurs ? Est-ce que nous sommes face à un système déjà observé dans d’autres villes françaises où dans le cas de telles ventes, des acteurs de la procédure profitent personnellement ?
Le « groupe de travail Waserman » à l’Assemblée Nationale se penche exactement sur ce type de cas en ce moment, et l’Association Aide Entreprise qui suit depuis plus de 10 ans ces cas et qui avait déclenché la mise en œuvre de ce groupe de travail est invitée à signaler aux autorités tout dysfonctionnement et tout soupçon que des acteurs de ces procédures puissent s’enrichir, directement et indirectement et à titre personnel – une chose est certaine : le dossier et ses conséquences seront suivis de près et ce, à plusieurs niveaux.
Une nouvelle fois, il s’avère que les victimes de ces procédures sont coupées d’un vrai accès au Droit, qu’elles se trouvent face à une machine bien huilée qui fonctionne à l’abri des regards indiscrets, depuis des décennies. Bon nombre des sources de ces dysfonctionnements ont déjà été identifiées par le « groupe de travail Waserman », et le Vice-président de l’Assemblée Nationale semble déterminé à aller au bout de sa démarche – il faut que les rôles des acteurs de ces procédures soient revus, il faut que les victimes de ces procédures aient une instance où ils peuvent s’adresser lorsqu’elles se sentent lésées par la Justice et ses acteurs. Lorsqu’un bien immobilier passe par une vente forcée malgré la proposition de rembourser l’intégralité de la dette, il ne s’agit pas d’un acte profitant au créancier et encore moins au débiteur – mais à qui profite cette vente forcée alors ? A suivre…
Au delà de la vente de son hôtel la vie d’Estelle est devenue un cauchemar pour elle et ses enfants.
Que d’années de vie perdues pour elle.
Des enfances perdues également. Ci joint l’écrit de la fille d’Estelle qui a 15 ans à l’époque depuis malgré les 4 ans écoulés la situation de cette famille est toujours aussi précaire.
Est il entendable d’avoir au quotidien de telles situations dans notre pays ?
Regroupons nous le plus largement possible.
Le prix de nos vies ne doivent pas être leurs profits.
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